Résumé :
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Réfugiée chez sa vieille mère, Martine regarde des séries dans son lit sans rien faire. S'installe alors une régression en miroir, conflictuelle et fusionnelle, traversée d'autres épreuves : tentatives de suicide puis camisole chimique. À l'hôpital, Martine refuse de passer aux aveux pour guérir et se lance dans une archéologie de l'enfance politique : et si le trauma ne tenait pas à quelque secret de famille mais résultait des barbaries du XXe siècle ? La violence qui l'a sidérée serait ainsi la poursuite de la guerre par d'autres moyens.
Au lecteur de faire la part ici de ce qui relève de la confusion mentale ou de l'extralucidité. Prenant les enjeux de ce psychodrame à contre-pied, Noémi Lefebvre donne à ce duo de femmes une vitalité burlesque, y compris dans les moments désespérés, et esquisse entre elles, in extremis, une complicité libératrice.
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