Résumé :
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« Cet essai comble une lacune importante de l’histoire littéraire, en faisant l’étude descriptive et comparative du genre érotique, tel qu’il s’est accompli de l’Antiquité à nos jours. On y trouvera des précisions nouvelles sur maints écrivains connus — Aristophane, Ovide, Boccace, l’Arétin, Rabelais, Brantôme, Sade, Sacher-Masoch, etc. —, mais aussi des révélations sur beaucoup d’autres injustement méconnus, comme les premiers libertins du XVIIè siècle. Parmi les modernes, des études capitales y sont consacrées à l’œuvre secrète de Pierre Mac Orlan, aux meilleurs romans érotiques des femmes, ainsi qu’à l’érotisme surréaliste. Une foule d’auteurs étonnants, jamais cités par les manuels universitaires, sortent de l’ombre grâce à cet ouvrage : de Nicolas Chorier, l’avocat mystificateur, à Corneille Blessebois, le «poète galérien», de l’ex-consul John Cleland au cheikh Nefzaoui, du chevalier Andrea de Nerciat, le plus grand romancier érotique français, au baladin Albert Glatigny et au militant anarchiste Alphonse Gallais. Des priapées latines, des fabliaux et des soties du Moyen Age aux comédies des théâtres clandestins du XVIIIè siècle ou aux pamphlets les plus orduriers de la Révolution française, toute la littérature extrémiste des « enfers » est ici analysée et classée objectivement. »
(4e de couverture)
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