Résumé :
|
Le titre est emprunté au film Casablanca : c'est en se souvenant de leur idylle dans le Paris d'avant l'occupation allemande que les deux amants réussissent à continuer à vivre, à se séparer s'il le faut et à suivre chacun son propre chemin. En puisant dans ce trou de lumière. Avec ce livre entièrement dédié à un sentiment, celui du « merveilleux », à sa naissance et son cours à travers la vie d'un homme - la sienne -, l'auteur nous invite à le suivre dans son propre puits de lumière. Nous aurons toujours Paris est conçu sous forme de boucle, on passe de l'enfance avec les premières apparitions du merveilleux - que ce soit des mots « magiques », des animaux « fabuleux », des objets magnétiques ou des situations nouvelles - à ses prolongements directs à l'âge d'homme. Il n'est donc pas, ou très peu, question de Paris dans ces pages. Mais plutôt de pérégrinations et de rencontres : du Japon à l'Afrique, et de Julien Gracq à Ismail Kadaré ou Albert Cossery, quand ce n'est pas l'ombre du toujours énigmatique B.
Traven.
|