Résumé :
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Pourquoi quasimodo désigne-t-il le sexe féminin ? Au XIIIe siècle, faire l'amour a signifié courtiser une femme ou exprimer ses sentiments amoureux. On entend aujourd'hui, dans tous les milieux, les mots nana, souris, sauterelle, pisseuse, rombière... Tous ont désigné à l'origine une " prostituée ". Émettre des flatulences c'est, en argot moderne, lâcher une caisse ou plus ancien, déchirer de la toile. Saviez-vous que putain, date de 1121, con, de 1195, bordel de 1200, et que le mot cul, apparu vers 1179, n'est devenu vulgaire qu'à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle... Sorties d'usage ou encore vivaces, les expressions réunies dans cet ouvrage, sont une véritable source d'informations, un trésor d'idées et de comparaisons. On y découvrira la date d'apparition de chaque gros mot et sa signification, mais aussi son évolution dans le temps, ainsi que toutes les expressions et créations pittoresques qui ont pu naître par la suite et qui ont abouti à des jurons ou injures. Cette histoire passionnante et totalement inattendue débute depuis l'origine de la langue française, avec Rabelais, et se poursuit jusqu'à nos jours, avec l'argot moderne et l'argot des banlieues, en passant par la littérature érotique. Ces mots appelés " gros mots " relèvent du domaine de la sexualité et de la confrontation des deux sexes. On pourra ainsi trouver des locutions comiques d'argot construites à partir de dérivés. Tous les tabous, mots interdits, ou censurés, auront leur explication. En dehors de son aspect anecdotique, ce livre hors du commun présente un intérêt linguistique, psychologique et sociologique en révélant la relation entre les mots et les choses, les modes et les lois de développement d'un vocabulaire. Pas moins de 300 mots différents réunis dans cet ouvrage désignent l'acte sexuel, environ 250 désignent le sexe de l'homme et autant celui de la femme... Une étude sérieuse qui n'empêchera pas le lecteur de rire à l'appréciation d'expressions tout à fait surprenantes.
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