Résumé :
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Après Heq et Arluk, voici le troisième volet du Chant pour celui qui désire vivre, cycle consacré par l'auteur des désormais célèbres racontars aux Inuit.
Avec cet hymne à un peuple du Grand Nord, mémoire des paroles et des rires qui délivrent du dur désir de survivre, on en apprend autant, mieux et plus vite qu'avec n'importe quel documentaire. Car la prose de Riel, pourtant d'une grande simplicité, est traversée d'un souffle lyrique qui est la marque des chefs-d'œuvre. Soré se lit comme un conte, un conte que l'on avalerait - a-t-on écrit - " comme une bouchée de mattaq (peau de narval délicieuse à consommer sur la bête tout juste harponnée) et qui vous laisse dans la bouche un arrière-goût suave et salé ".
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