Titre :
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Une écologie décoloniale : penser l'écologie depuis le monde caribéen
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Auteurs :
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Malcom Ferdinand, Auteur
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Type de document :
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texte imprimé
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Editeur :
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[Paris] : Points, DL 2024
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Collection :
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Points. Terre, ISSN 2739-2929
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Sous-collection :
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Terre, num. 28
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-7578-9944-1
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Format :
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1 volume (401 pages) / illustrations, couverture illustrée en couleur / 18 cm
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Note générale :
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Prix du livre d'écologie politique, 2019
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Langues:
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Français
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Index. décimale :
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304.2 (Ecologie humaine : les activités sociales humaines et l'environnement. Pollution)
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Catégories :
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Anthropocène
Colonialisme
Écologie politique
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Résumé :
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"Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s’agitent, l’eau monte, les forêts tombent et les corps s’enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête. Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice. Penser l’écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d’une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l’impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d’un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l’ambition d’une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d’un monde au sortir de l’esclavage et de la colonisation. Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l’horizon d’un monde commun."
(4ème de couverture)
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