Résumé :
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Septembre 2009 : La commémoration, dans les médias, du septantième anniversaire du début de la guerre enclenche la roue de la mémoire… Du souvenir d’une brève idylle vécue à dix-huit ans, Yvette Z’Graggen fait une histoire dont la protagoniste, bravant le tragique des évènements et la morale bourgeoise de son milieu, est sans doute la plus forte et la plus libre de tous ses personnages. Autour de cette dernière « petite soeur de papier », la romancière convoque en un regard rétrospectif les héroïnes de tous ses livres : « Elles reflètent, chacune à sa manière, l’évolution de la femme pendant plus d’un demi-siècle. Elles ont essayé de combattre l’ignorance, l’hypocrisie, les préjugés qui régnaient encore à l’époque de leur enfance. Elles ont compris aussi que la liberté intérieure est essentielle et elles se sont battues contre tout ce qui les emprisonnait ». De ce point ultime de la vie où la distance rapproche, Yvette Z’Graggen nous offre ce dernier témoignage d’indépendance et de courage.
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