Résumé :
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" J'ai bien aimé mes contemporains, écrit Michel Déon dans ce deuxième volume de Mes arches de Noé. Les évoquant, j'espère ne pas altérer leur visage, mais il est probable que j'ai entretenu des relations plus suivies avec quelques écrivains dont les livres ne m'ont pas quitté depuis ma jeunesse. Ainsi, dans ma mémoire, Angelo, le hussard sur le toit, Stendhal tel qu'en lui-même le découvrent ses écrits intimes, et même Chateaubriand qui m'agace parfois, sont-ils aussi présents que mes amis. Avec un peu de recul, cette confusion entre la fiction et le vécu a du charme. Pour moi du moins. Elle laisse la porte ouverte à d'autres évocations et peut-être sera-t-il encore le temps, un jour, de parler de Vancouver."
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